Wednesday, April 25, 2012

BEQUIA



Nous quittâmes donc notre confortable marina de Ste-Lucie pour partir à la découverte.  Soixante-dix milles à faire pour se rendre à Bequia, si on calcule notre lente progression  à 5 m/h (en moyenne), nous devrions y être en 14 heures.  Le vent soufflera entre 15 et 20 nœuds nous permettant de voguer à environ 6.5 nœuds et ainsi de gagner 3 heures sur notre horaire.  Située juste au Sud de St-Vincent, Bequia (prononcez Bécoué) fait partie de St-Vincent et des Grenadines.  

L’île de St-Vincent se trouve entre Ste-Lucie et Bequia mais elle ne fera pas partie de notre exploration.   Nous éviterons St-Vincent après avoir entendu plusieurs histoires de vol et de mauvais traitements à l’égard des plaisanciers : la drogue a gagné beaucoup de terrain : des champs de marijuana couvrent  l’île et la violence y est ressentie.  Dommage … Tout comme Trinidad et Tobago au Sud il y a là augmentation de violence qui prendrait origine au Venezuela.  D’ailleurs, tu dois contourner considérablement  les côtes du Venezuela afin d’éviter tout danger.   Pour les amateurs d’herbe, les Antilles est une destination de choix ; on peut sentir le pot à tous les coins de rue  (j’exagère un peu)  et parfois se faire offrir du « local cheese » ou « local smoke ».

Ce qui me fait penser aux bières locales que Marc se fait un devoir d’essayer.   Je participe aussi à la dégustation et la Kubuli de la Dominica est notre préférée ; à Bequia c’est Hairoun, Ste-Lucia c’est The Pitons et en Martinique c’est Lorraine ; j’ai oublié les autres mais j’y reviendrai.

Le marché local nous offre des étalages très alléchants.  Il ne faut pas se fier à l’aspect extérieur des fruits et légumes : le pamplemousse parfait que nous avons au Québec n’arrive pas à la cheville de l’affreux pamplemousse que nous dégustons avec bonheur.  On nous  fait goûter à un corossol, espèce de gros fruit vert hirsute dont la chair blanche est sucrée avec une pointe surette.   Notre plaisir est tout de même un peu terni par les rastas qui sont trop insistants, envahissants.  Il y a justement un vendeur de t-shirt et sur l’un d’eux tu peux voir un rasta avec un touriste blanc et comme sous-titre : Different island, same shit !

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