Tuesday, October 18, 2011


FIN DE LA VISITE DE MIRLIFLORE SUR LA CÔTE EST DES ÉTATS-UNIS


Catherine écrit :
Nous sommes de retour à Galesville, Maryland, là où tout a commencé en janvier 2011 avec l'achat de notre voilier MIRLIFLORE. Octobre vient de se montrer le bout du nez avec ses vents froids qui balaient les feuilles arrachées aux arbres par Irène, notre premier ouragan sur le terrain. Une semaine depuis notre retour et je viens tout juste de prendre ma première marche, seule. Ce trajet que j'ai sillonné encore et encore pendant presque 2 mois avec mon beau Miton qui attirait les regards et les louanges. Seule, cela veut dire sans mon fidèle compagnon Miton que j'ai dû abandonner ici, tout près, à Annapolis au mois de mai, avant de larguer les amarres. Les écureuils noirs qu'il aimait tant convoiter me rappellent tout ce que j'ai abandonné pour partir à l'aventure. Aujourd'hui, mon cœur est aussi gris que ce jour gris d'automne.   Un petit moment de déprime ça arrive à tout le monde!

Hors donc, l'été a été assez bien rempli !! Amis et famille sont venus nous visiter – sûrement étonnés de constater l'exigüité de notre nouvelle maison. Nous sommes maintenant plus familiers avec tout l'accastillage et les équipements électroniques du bateau.
Nous avons fait des traversées de nuit et avec tempêtes par-dessus le marché. Voguer la nuit c'est comme un acte de foi : foi que tu ne frapperas pas d'objet flottant et que le soleil se lèvera le plus tôt possible. C'est la nuit et en plus il vente un peu trop fort à ton goût et les vagues sont gigantesques et bien il n'est pas exclus qu'une petite prière se compose naturellement.
Nous avons patiemment regardé Irène s'essouffler et cela sans dommage. Nous avons eu le mal de mer ! Le bateau a chassé durant la nuit et nous avons dû nous ré-ancrer en panique sous de forts vents ! Mirliflore a touché le fond deux fois mais nous avons réussi à nous déprendre en faisant marche arrière.
J'ai vu des dauphins venir s'amuser avec le bateau sous voile, MAGIQUE . Nous avons dû contourner des baleines trop curieuses ; PRUDENCE, ces immenses mammifères peuvent te fendre une coque de bateau dans le temps de le dire.