Monday, March 26, 2012

INDIAN RIVER ET PLANTATION








                           FLEUR DE GINGEMBRE SAUVAGE

                              FÈVE DE CACAO
                               LAWRENCE, NOTRE GUIDE
                                MATT ET LA FÈVE DE CACAO
                                      ENROBAGE GOÛTEUX DE LA GRAINE DE CACAO


                        ARBRE A PAIN
                                     NON COMESTIBLE
                                     BEAU PETIT LÉZARD BRONZE

BYE BYE GUADELOUPE, HELLO DOMINICA

Dimanche, 11 mars   

Nous ne sommes pas encore entrés dans la baie qu’un membre PAYS (Portsmouth Association of Yacht Security)  nous souhaite la bienvenue à bord de sa chaloupe colorée.   Chaque bateau qui entre dans le mouillage est ainsi pris en charge, l’hôte dominicain s’occupera de t’aider,  de planifier tes excursions, etc.  La Dominica, ancienne colonie britannique est située entre la Guadeloupe et la Martinique,  la plupart parlent anglais et un peu français et la monnaie est le dollar caribéen.  Indépendant depuis 1978, les habitants sont fiers de leur pays et aussi de leur nouveau vice-président M. Skerrit.

Lundi, 12 mars    Expédition sur la Indian River, notre guide, Lawrence d’Arabia, devra ramer, nous sommes dans un parc protégé.  Ce qu’il y a de plus grandiose dans cette petite rivière, ce sont les blood tree ainsi nommé dû au filet rouge qui s’écoule lorsque le tronc est coupé.  Ces arbres ont leur racine dans l’eau et forment des arabesques majestueuses et sans fin.  On peut aussi apercevoir des crabes rouges et des blancs ; la rive est toute trouée, des hérons green back (petit héron au dos vert), des nids de termites impressionnants et la nuit les boas constrictor sortent pour se nourrir.

Notre guide est fier de nous dire que des scènes du Pirate des Caraïbes ont été tournées en Dominica.  Les retombées économiques d’un tel tournage, d’environ 4 mois, ont été très appréciées et paraîtrait que Johnny Depp est un bon Jack !  Dans le Pirate no 2, il y a une scène sur la Indian River : Johnny se dirige dans sa barque vers la cabane de la sorcière et il y a tous ces gens qui tiennent des lampions.  La cabane n’est plus mais on peut voir son ancien emplacement.

On accoste et prenons une marche à travers une plantation afin de goûter aux saveurs locales.  Nous découvrons que  les graines de la fève de cacao sont recouvertes d’une chaire blanche gélatineuse et sucrée agréable à sucer (voir photo).   Les arbres à pamplemousse foisonnent, là pousse le gingembre (Félix en vole un bout), ici sur la vigne ce sont les maracudjas, les manguiers sont immenses, les papayas (pawpaw) sont toujours aussi mauvais, les arbres à pain très intriguants, les guavas poussent sur des arbres à tronc nu style camouflage.  Toute cette nature nous éblouie, nous sommes comme des enfants !  Des tonnes de bananes et de noix de coco sont exportées vers la Grande-Bretagne.


ILES-DES-SAINTES, GUADELOUPE














DIRECTION : SUD DE LA GUADELOUPE

Vendredi, 8 mars    DIRECTION : SUD DE LA GUADELOUPE

Nous voilà maintenant à l’Ile des Saintes, petit hameau touristique où les traversiers se succèdent.  D’après notre guide, il y a là un salon de coiffure que l’auteur compare à un salon parisien, je me rends compte cependant que depuis 10 ans les choses ont bien changé.  Mais bon, la coiffeuse n’est tout de même pas si mal et les filles trouvent ma coupe et couleur bien réussies.

Deuxième journée : Un peu d’exercice ne nous ferait pas de mal, hein papa !  Le mont Chameau d’une dénivellation de 1000 pi serait un beau défi.  Nous partons donc sous le soleil par les routes étroites, très escarpés et asphaltées qui grouillent de scooters ; nous les regardons avec envie, surtout Félix, mais on est ici pour se mettre en forme alors en avant les braves !  La marche n’est pas facile avec les pentes à 45 degrés et la chaleur, lorsqu’enfin on trouve le sentier indiquant le Chameau, nous (Marc et Catherine) sommes un peu épuisés.   Félix continuera seul et nous pourrons bénéficier de belles photos.  Il est assez fier de son exploit !


Troisième journée : Balade en scooter, c’est maintenant à notre tour de regarder les piétons qui peinent dans les côtes.  Félix est bien content de faire enfin de la mopette.  Marc et moi prenons le modèle pour deux et papa est un peu chambranlant sur sa bécane : je le déstabilise, paraît-il.  Félix me prête son scooter ; je n’avais pas conduit ça depuis trente ans.  Le seul danger  sur les routes des Saintes, c’est d’entrer en collision avec une biquette.  Les cabris sont partout, pas nécessaire de tondre ta pelouse ils font tout le travail.  Il y a également une multitude de tourterelles qui nous accompagnent de leur doux chant.

Monday, March 5, 2012

POINTE À PITRE, LA VILLE

Il y a de beaux marchés à ciel ouvert en Guadeloupe, tout ce qui manque à notre bonheur c'est que la saison des mangues puissent arrivée !!

Ce qui me surprend le plus c'est le nombre impressionnant de magasins de souliers et de commerces reliés aux cheveux.  La mode antillaise c'est : matières brillantes et couleurs voyantes.




                         Les rhums aromatisés aux : maracudja, banane, café, goyave, ananas, etc.

DISTILLERIE LONGUETEAU

Ici dans les Caraïbes, le rhum est la boisson la plus populaire, avec son ti punch.  Assez suprenant par contre la première fois qu'on te sert le dit ti punch et qu'on goûte au dit ti punch : petit verre avec lime, rhum blanc et sucre de canne, ma foi pas certain là, il faudra s'habituer au goût du rhum.

Construite en 1895, la distillerie Longueteau est la plus vieille distillerie de l'île, en activité.  Ils produisent 2 marques de rhum agricole : Longueteau et Karukera.  Depuis 1 siècle, le mode de production n'a guère changé; mais rassurez-vous la coupe de la canne à sucre dans les champs se fait mécaniquement.  Tout d'abord la canne est sectionnée en morceau puis versée dans les presses afin d'en extraire tout le liquide, ce liquide est alors mélangé à de la levure, on chauffe le tout avec la vapeur fournie par la combustion de la bagasse qui est le résidu de la canne à sucre.  Finalement, l'alcool résultant de la fermentation fait surface et grimpe jusqu'à 80%; on baptisera par la suite pour obtenir le rhum désiré.  Le procédé est simple et écolo.

LES CHUTES DU CARBET

Nous sommes allés voir les chutes du Carbet situées au coeur du Parc national de la Guadeloupe.  C'est sous la pluie que nous avons emprunté les sentiers aménagés dans la forêt tropicale.  C'est assez jolie mais sans le côté piquant de notre aventure dans la rivière Deshaies.  Les abondantes précipitations qui arrosent la Basse-Terre alimentent un important réseau de rivières, torrents et cascades.






                                                                Félix


                                              Catherine, Marc, Dan et Félix (Sue prend la photo)

DE BASSE TERRE À POINTE À PITRE

Nous avons quitté Basse Terre et son piètre mouillage de bon matin en direction de la marina Fort de France à Pointe à Pitre, la plus importante ville de la Guadeloupe.  Nous étions donc au sud ouest de l'île où les coups de vent peuvent être assez violents dû au relief très escarpé des côtes de la Guadeloupe mais où la mer est relativement calme, c'est en tournant la pointe sud de l'île que le paysage change.  Les alizés de l'est et la houle qui en résulte  peuvent être assez surprenants!  Comme nous avons le vent de 25 à 30 noeuds directement dans le nez sans oublier les vagues de 2 m et bien nous parcourerons ces 36 milles à moteur.  Seule diversion à notre traversée : des baleines qui soufflent au loin.

Bien content d'arriver à la marina très achalandée de Fort de France, mais un peu embêté par la technique de mise à quai à la façon med, c.-à-d. une extrémité du bateau attachée au quai et l'autre sur un coffre.  L'employé de la marina est moins que patient et assez détestable mais nous nous en sortons assez bien avec l'aide de Dan sur Wind Dancer, nos copains américains qui ont acheté notre petit dinghy à St-Martin.  Le tarif est vraiment raisonnable en comparaison de la côte est américaine, à 25 euros par jour, eau et électricité inclus.  Depuis notre arrivée dans les Caraïbes nous devons débourser environ 0.15$/gal. d'eau.  La Guadeloupe a une terre fertile et les précipitations y sont abondantes.  Il y a beaucoup de bateaux québécois ici.

NOTRE AMI MIMI D'ANNAPOLIS

Pour tous nos amis et parents qui s'interrogent parfois sur la nouvelle vie de notre compagnon Miton, je vous le dis : soyez rassurés!!

La nouvelle maman de Miton, Tricia, qui en est à son quatrième bouvier bernois est encore plus gaga que son ancienne maîtresse.  M. Miton Le Magnificent, son nouveau surnom, a eu un shower en guise de bienvenue lors de son arrivée en mars 2011 et dernièrement, il est allé au spa parce qu'il avait besoin de relaxer après avoir beaucoup joué avec tous ses nouveaux copains ....