Thursday, December 22, 2011

St-Thomas











Virgin Gorda et Anegada










U.S.V.I. - Iles vierges américaines

Nous quittons les BVI pour les USVI.  Notre permis de séjour étant bon pour 30 jours, il nous faut soit débourser 200$ ou quitter et revenir pour un autre mois à 20$.  Direction St-Thomas aux USVI, île importante avec pour port principal Charlotte Amalie, rendez-vous des paquebots de croisière.  Le nombre de boutiques de bijoux dont plusieurs appartiennent aux entreprises de croisière est effarant.  Pour nous l'endroit est parfait pour se réapprovisionner, les prix nettement plus raisonnables.  C'est à Virgin Gorda dans cette belle marina que nous avions été estomaqués par le sac de chips Lays à 7.65$ que l'on retrouve ici à 3.65$.  Nous visitons la ville en autobus pour s'imprégner un peu de la culture locale, participons au Black Friday (fête dans les rues avec musique, artisanat et plats régionaux), sans oublier la parade des bateaux illuminés pour célébrer Noël.

Puis, le clou de la soirée pour un dernier verre de rhum punch, nous nous retrouvons (nous c'est Jade, Gypsy et Mirliflore) à Frenchtown dans un petit bar très local où Michèle nous apprend la chanson "Rum family".

BVI

Après un petit repos à la marina et une longue douche, un ou deux verres de margaritas, un bon repas et nous sommes prêts pour partir à l'exploration.  Nos amis sur le bateau Jade nous parle d'une petite île : Norman.  Aussitôt à l'ancre, on se jette à l'eau pour débuter notre nouveau sport : le snorkeling comme dirait les Français.  Oh wow!!!!  C'est vraiment beau là-dessous!  Il va falloir s'équiper un peu mieux, à trois avec nos deux kits de plongée, il y a comme un problème.  On se croyait tranquille à côté de vieux rafiot, erreur ...  Ce vieux rafiot est en fait un resto-bar assez wild, merci, et notre nuit sera tout sauf reposante.  C'est ici aux  B.V.I. que l'on retrouve le plus de cie de bateaux de location; en d'autres mots beaucoup de touristes qui viennent faire la fiesta.

Nous roulons notre boule jusqu'à Virgin Gorda, superbe île puis vers Anegada, la seule île non volcanique des BVI, c'est une terre de corail et de pierre à chaux entourée d'une vaste barrière de corail.  Anegada est reconnue pour ses "lobsters" (langouste ou homard) et nous nous promettons bien d'aller en savourer.  Les restos sont tous à ciel ouvert sur le bord de la mer.  Les soirées sont vraiment plaisantes avec la brise si douce.  Mais déception avec notre repas de lobster, pas très bon et prix exhorbitant comme partout aux BVI.

Monday, December 19, 2011









BERMUDES A TORTOLA

Chers amis bloggers, la dernière fois que l'on s'est parlé nous étions allés nous réfugier dans cette jolie petite île que sont les Bermudes.  Trois jours plus tard, nous reprenions la mer vers les Iles Vierges Britanniques plus précisément Tortola.  C'est ce mot : Tortola qui fut notre letmotiv pour donner un peu de coeur aux marins apathiques que nous étions parfois.  Il faut tout de même souligner qu'il y a eu quelques bons moments, lors de notre traversée.  Soyons positifs et citons-en quelques uns : - lorsque dans le Gulf Stream la température de l'eau passe de 70 à 90 F et qu'elle se teinte d'un beau bleu marine; - Félix et son superbe thon; - les nuits seule à veiller avec ce ciel étincellant qui t'entoure, difficile de distinguer si ce que tu aperçois au loin est une lumière de bateau ou bien une étoile; - la nuit avec pour seul compagnon Charles Aznavour qui te fredonne à l'oreille; - puis lorsque au loin, enfin, la terre se dessine et que ta récompense (un repos bien mérité) est toute proche.

Friday, November 18, 2011

REPOS

Une traversée en mer n'a rien d'une vacances.  Tout est plus hardu : le seul fait de se mouvoir d'un point a à un point b, demande de l'énergie. Comme je suis en charge des repas, c'est un autre casse-tête.  Le seul fait de préparer un repas est quasi impensable dans la plupart des cas car la mer est rarement coopérative.  La plupart des repas étant déjà préparé, il faut tout de même les réchauffés et juste accomplir cette tâche m'a parfois épuisé.

Prendre un vrai repos en traversée est aussi difficilement faisable.  Sûrement que les vieux loups de mer vous diront le contraire mais nous on en est encore à nos premières armes.

Donc, je peux l'affirmer, tout l'équipage de Mirliflore est bien heureux de se la couler douce aux Bermudes pour quelques jours!!

THON BIEN FRAIS

Félix est plus que fière; la prise qu'il espérait tant et ce depuis le début de l'été c'est enfin concrétisée!  Un magnifique thon jaune d'une trentaine de livres et succulent à part ça.  Il n'y a rien comme la fraîcheur d'un bon poisson.  On se régale pour plusieurs repas!


ARRÊT IMPROVISÉ AUX BERMUDES

Enfin, le départ a été sonné le 11 novembre!  LA dite fenêtre météo est ouverte, il faut s'y faufiler avant qu'elle ne se referme.  Novembre est un mois changeant et dangereux pour le navitgateur.  Et nous, nouveaux navigateurs, écoutons tous les gourous météo religieusement.  Nous avons joué de prudence pour une première traversée et avons joint un groupe de voilier : le Salty Dog Rally.  Nous avons accès à la météo de Chris Parker et devons nous rapporter quotidiennement sur le SSB sinon ils vont nous envoyer la Garde Côtière en panique, donc c'est du sérieux capitaine!

Il y a un petit hic, la réception radio de la météo de Chris est inaudible.    Mais par chance, nous avons accès à un autre gourou très réputé : Herb.  Et Herb décrit justement une dépression qui entraînera des vents respectables de 35 noeuds.  Oh!  ça c'est effectivement beaucoup de vent et nous suivons son conseil et nous dirigeons vers une petite cachette qui est justement sur notre chemin ou presque : les Bermudes.  Ma foi, ce n'est pas si mal pour prendre du  repos!

Tuesday, October 18, 2011


FIN DE LA VISITE DE MIRLIFLORE SUR LA CÔTE EST DES ÉTATS-UNIS


Catherine écrit :
Nous sommes de retour à Galesville, Maryland, là où tout a commencé en janvier 2011 avec l'achat de notre voilier MIRLIFLORE. Octobre vient de se montrer le bout du nez avec ses vents froids qui balaient les feuilles arrachées aux arbres par Irène, notre premier ouragan sur le terrain. Une semaine depuis notre retour et je viens tout juste de prendre ma première marche, seule. Ce trajet que j'ai sillonné encore et encore pendant presque 2 mois avec mon beau Miton qui attirait les regards et les louanges. Seule, cela veut dire sans mon fidèle compagnon Miton que j'ai dû abandonner ici, tout près, à Annapolis au mois de mai, avant de larguer les amarres. Les écureuils noirs qu'il aimait tant convoiter me rappellent tout ce que j'ai abandonné pour partir à l'aventure. Aujourd'hui, mon cœur est aussi gris que ce jour gris d'automne.   Un petit moment de déprime ça arrive à tout le monde!

Hors donc, l'été a été assez bien rempli !! Amis et famille sont venus nous visiter – sûrement étonnés de constater l'exigüité de notre nouvelle maison. Nous sommes maintenant plus familiers avec tout l'accastillage et les équipements électroniques du bateau.
Nous avons fait des traversées de nuit et avec tempêtes par-dessus le marché. Voguer la nuit c'est comme un acte de foi : foi que tu ne frapperas pas d'objet flottant et que le soleil se lèvera le plus tôt possible. C'est la nuit et en plus il vente un peu trop fort à ton goût et les vagues sont gigantesques et bien il n'est pas exclus qu'une petite prière se compose naturellement.
Nous avons patiemment regardé Irène s'essouffler et cela sans dommage. Nous avons eu le mal de mer ! Le bateau a chassé durant la nuit et nous avons dû nous ré-ancrer en panique sous de forts vents ! Mirliflore a touché le fond deux fois mais nous avons réussi à nous déprendre en faisant marche arrière.
J'ai vu des dauphins venir s'amuser avec le bateau sous voile, MAGIQUE . Nous avons dû contourner des baleines trop curieuses ; PRUDENCE, ces immenses mammifères peuvent te fendre une coque de bateau dans le temps de le dire.